“Terre-Mère” et santé : ce qu’en disent les Kogis
Dans le contexte actuel, les mots des Kogis trouvent une résonance particulière. « Si vous continuez à détruire la Nature, affirment-ils souvent, cela augmentera les déséquilibres et il va y avoir des maladies. Mais si vous la protégez, alors elle vous protégera ».
Avec une approche différente, les sciences issues des sociétés non-indigènes soulignent aussi le lien entre santé et protection de la nature. Car avec la destruction des habitats et le braconnage d’animaux sauvages, les contacts entre les espèces, y compris les humains, se multiplient, permettant aux agents pathogènes de passer d’une espèce à l’autre. La préservation de la forêt et de la biodiversité sont aussi essentielles pour continuer à progresser sur les traitements des maladies, puisque de nombreux médicaments sont élaborés grâce à des composés biologiques issus des forêts tropicales.
Les traditions autochtones nous rappellent sans cesse que tout est relié, ce que la pandémie en cours met en évidence. Plus que jamais, préserver les équilibres du vivant permet aux éco-systèmes d’être plus résistants, plus résilients et revient, au final, à se protéger soi-même.
Photo : Denis Mauplot – Diagnostic croisé, Drôme